Il y a cent ans, commençait la terrible épreuve que fut pour la France, l’Europe et le monde, la Première Guerre mondiale. Le progrès, la modernité étaient en marche. Tant de choses commençaient… Dans les campagnes ardéchoises, des Boutières au Plateau, des Cévennes à la basse Ardèche la fenaison touchait à sa fin, la saison des vers-à-soie se terminait, les blés finissaient de mûrir au soleil d’un été des plus lumineux, on portait le regard sur un éventuel regain des prairies.
Lorsque, soudain, un coup de feu, un coup de tonnerre retentit… Sarajevo… L’Europe plongeait dans un précipice de l’horreur. C’était la Guerre… Il fallait partir, monter au front et combattre !
La situation de l'Ardèche à la veille de la guerre. |
À la veille de la guerre, l’Ardèche est un département peu militarisé. Une seule unité stationne à Privas, le 61e régiment d’infanterie, et encore se partage t-elle avec Aix-en-Provence où résident le chef de corps et son état-major. Le régiment appartient à la 60e brigade d’infanterie (Aix-en-Provence), composante de la 30e division d’infanterie (Avignon), et au 15e corps (Marseille). A la mobilisation sont formés le 261e régiment d’infanterie et le 119e régiment d’infanterie territoriale à Privas. Des Ardéchois servent également au 55e régiment d’infanterie de Pont-Saint-Esprit qui fait partie également de la 60e brigade. Mais si le recrutement est départemental, les Ardéchois servent dans bien d’autres régiments métropolitains et coloniaux. |
L'ordre de mobilisation générale est donné le 2 août 1914. La presse s'en fait largement l'écho. |
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