archives.cotedor.fr

Archives départementales de la Côte-d'Or

Notre site internet vient d'évoluer, notamment pour rendre plus claire la présentation des résultats des recherches (toujours plus abondants à mesure que nous ajoutons de nouveaux inventaires). Il est possible que ces résultats ne soient plus cliquables sur votre écran. Pour résoudre cette difficulté, il faut taper ctrl+maj+suppr pour accéder au menu permettant de vider le cache. Pour votre téléphone, ou si cela ne fonctionne pas, il suffit, pour trouver la procédure, de rechercher "vider le cache", suivi du nom de votre navigateur, sur votre moteur de recherche favori.

Vous êtes ici : Archives départementales de la Côte-d'Or /

Document 12 - Lettre de Mme de Sévigné pour la recommandation de Toussaint de La Maison

E 81-01[1675] 22 décembre. – Titres de famille

Lettre autographe signée de Mme de Sévigné à son cousin, Jean de Berbisey, président au parlement de Dijon pour lui recommander de bien conseiller Toussaint de La Maison, amodiateur du domaine de Bourbilly.

Archives départementales de la Côte-d’Or, E 81

Aux Rochers, 22e decembre

Je vous ecris aujourduy, mon tres cher president, pour tout ce qu’il y a de La Maisons a Bourbilly. Le bon home que vous connessés me prie de vous recomander son cadet ; moy, je vous solicite pour mon amodiateur. Ainsy, vous n’avés qu’a compter que des que vous verrés un home qui vous dira : « Monseigneur, je m’appelle La Maison, je viens de Bourbilly », vous n’avés qu’a le regarder come un de vos sujets dont vous estes le protecteur. M. le p.[resident] Fremyot en usoit ainsy. Vous avés sa charge. Je ne vous honore pas moins que je l’honorois. Tirés vos […] 

E 81-02

 

 

[…] concequances. Mais voicy ce que je vous demande : c’est d’agir paternellement a leur egart, c’est a dire de les proteger quand ils ont raison, mais quand ils ont tort, de les gronder, et de tascher par charité de les acomoder. Car je vous diray, mon cher monsieur, qu’a l’egart de mon amodiateur, je trouve tres mauvais qu’il s’amuse a plaider. C’est sa ruine et la mienne. Il consommera là son argent et le mien et me donnera cette belle […] 

 

E 81-03

 

[…] excuse pour ne me point payer. Voilà nettement ce que je ne veux point, et ce que je vous conjure de considerer, afin de le mettre d’acort, et luy oster tout moyen de se ruiner en chicane. 
A dieu, mon cher monsieur, conservés moy l’honneur de vostre amitié, songés a vos moyeux pour Provence. Songés que c’est ce qui paye le St Laurens, s’il se pouvoit payer ; il sera divin ceste annee.
La M. de Sevigné


> version imprimable